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Compte rendu réunion du 26 janvier 2016

Compte rendu réunion du 26 janvier 2016

Présents :

 

Patrault-Livet Céline (Parent d’élève), Coutant Bénédicte (Parent d’élève), Terrien Myriam (Parent d’élève), Arnoud Delphine (Parent d’élève), Porcher Laetitia (Parent d’élève), Letrouneau laurent (Parent d’élève), Leroux marina(Parent d’élève), Liger Murielle (Parent d’élève), Liopé Anaïk (Parent d’élève), Hervouet Sylvie (Enseignante), Lecomte Hélène (Enseignante), Pageot Jean-Claude (Enseignant), Macoral Stéphanie (Animatrice) et Durand Sylvain (responsable périscolaire et coordinateur TAP)


Objectifs de la réunion
Échanger sur les jeux dangereux qui sont actuellement pratiqués sur les temps de récréation au sein de l’enceinte scolaire. Coups de pieds dans les testicules pour les garçons et claques pour les filles.


1- Premier signalement du jeu
Décembre 2015, découverte du jeu avec le cas d’un jeune garçon qui présente des saignements dans les urines et une verge tuméfiée. Suite au questionnement de la part de ses parents, il s’avère qu’il s’agit de 4 camarades qui se donnent des coups de pieds dans les parties génitales pour « jouer » et qu’ils y jouent depuis septembre 2015. Les parents des enfants concernés ont été alertés par Mr Mercier et les enfants ont été mis en garde des dangers. Cependant, juste avant les vacances de noël, un nouveau coup est donné par un autre enfant. La victime présente des saignements dans les urines, en plus d’un hématome sur la verge et une remontée des testicules dans le pelvien.


Après intervention de Mr Mercier auprès des élèves, il s’avère que ce jeu concerne principalement les garçons des classes de CM. Il a donc prévenu les enfants que si ce jeu continuait il y aurait des sanctions.


Durant les vacances de noël, plusieurs parents ont échangés sur le sujet, les témoignages de certains enfants affirment que ce jeu est étendu aux élèves de CM et révèlent qu’il y aurait probablement des cas chez les plus jeunes (CP – CE).


La difficulté rencontrée est le silence des enfants, ils nient et se protègent entre eux.


A la rentrée de janvier ce jeu a repris. Suite à cet évènement, des sanctions ont été données comme cela avait été annoncé en décembre et Mr. Mercier a fait passer un mot dans les cahiers de liaison des primaires pour informer les parents de l’existence de ce jeu.
Il y aurait ensuite eu un phénomène de mimétisme et un élève de CP aurait été victime cette fois-ci.
Un médecin de Briollay a affirmé avoir eu d’autres cas d’enfants venus consulter pour les mêmes symptômes sans faire cependant le lien avec un « jeu » d’école. L’information à ce moment n’était pas relayée et restait isolée.
Ce jeu n’est pas anodin. Les risques éventuels de telles pratiques sont multiples : testicules coincés, déchirures ou bien, plus tard, infertilité.
Au fur et à mesure de l’enquête il s’avère que ce jeu existe à Briollay depuis l’année scolaire 2014-2015 mais que celui-ci était passé inaperçu des adultes, sans aucun signalement.
Ce jeu est bien connu au niveau national des médecins et des gendarmes sous le nom du « Jeu de Beyrouth ». C’est un des derniers jeux dangereux nouvellement recensés.
L’autre jeu qui est préoccupant, toujours chez les CM, est celui des claques données par les filles.


2- Violence sur la cour de récréation
Malgré les alertes et les sanctions, le jeu continue. Le but maintenant est de réussir à faire stopper ce jeu. Il faut que l’ensemble des adultes, parents, enseignants et animateurs soient vigilants et aient un discours commun. Il faut que l’information soit relayée et que les enfants touchés ou donnant les coups soient signalés.
L’équipe pédagogique intervient sur la cours dès que le corps est touché, s’il y a constations de coups et de jeux violents. De façon générale, les enfants savent que c’est mal et viennent se plaindre spontanément mais l’appartenance à un groupe est forte à cet âge et cela reste difficile de venir se plaindre.
Il est constaté, par l’équipe pédagogique, que la violence augmente et qu’il est vrai que le temps de récréation du midi est difficile. Peut-être que l’inactivité sur une longue durée peut donner des débordements. Ce qui est un simple amusement au début peut dégénérer et des coups peuvent partir. Ils remarquent aussi que, dès que les adultes posent les limites, les enfants pour la plupart les contestent et ne les acceptent pas, ils ne sont pas contents. Et ils arrivent parfois que certains parents contestent aussi car ils n’écoutent que la parole de leur enfant.
L’augmentation de l’incivilité à l’école et du manque de respect entre enfants est effectivement constatée. La parole de l’adulte vis-à-vis des règles et des interdits doit sans cesse être réaffirmée.


3- Comment enrayer ces jeux dangereux
-Il existe une charte du comportement à l’école, elle a été écrite avec les élèves. Peut-être faut-il leur rappeler de nouveau pour davantage les responsabiliser. Parler des jeux de récréation sur les temps d’éducation civique où les enseignants abordent le vivre ensemble.
-Mettre en place une réunion d’information pour les parents et les enfants. Une intervention avec des intervenants extérieurs est possible : la Brigade d’intervention de la gendarmerie, la MAE ou la MAIF font cela. L’intervention de la gendarmerie à l’avantage d’être gratuite contrairement aux autres interventions. Il faut que le directeur de l’école soit d’accord. L’intervention de la brigade pourrait se faire sur temps scolaire pour les enfants. Pour les parents, une soirée à thème pourrait être organisée par l’association les Bambins.


-Intervention de la médecine scolaire possible mais ils sont déjà en sous effectifs.


-Un discours commun des adultes Parents, Enseignants, Animateurs. Les outils pourront être différents pour chacun mais l’objectif sera le même. Peut-être créer une bibliothèque à astuces sur le Blog de l’association Parents, des jeux de société sur les interdits, sur les règles, en trouver ou en inventer.


4- Suite à donner à la réunion
Les enseignants présents approuvent l’idée d’une intervention extérieure et vont faire le relais auprès de Mr Mercier et des autres enseignants.
Se renseigner auprès du contenu de l’intervention extérieure. Parler des jeux dangereux en général, puis de la problématique de l’école de Briollay.
Un courrier va être envoyé par les Représentants des parents d’élèves à tous les parents pour que tous soient bien informés et les cas soient bien signalés.

 

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